Carnis Nutrire
L’hostilité actuelle envers l’artificiel s’inverserait dans un but de préservation du naturel et nous mènerait vers l’idée d’une autosuffisance, non pas basée sur l’exploitation de l’autre, mais au contraire, sur la culture de soi par le biais de la science. On en vient donc à produire et à consommer autrement. On repense le concept même de manger et du plaisir associé. On le ramène à son point original, inesthétique et brut, en tant que besoin vital. Le scénario propose donc de se recentrer sur les conséquences d’une Sixième Extinction où plus aucun Être vivant ne sera tué pour être consommé. L’Homme se dirige donc vers l’idée de s’auto-cultiver, de se consommer. Tout en demeurant en vie, les progrès en matière de clonage et d’exploitation des cellules souches lui permettent de créer sa propre culture, à partir de son corps même, pour ainsi répondre à ce qu’il estime être ses propres besoins.
Informations liées au projet
Atelier complémentaire encadré par Gwenaëlle Bertrand & Maxime Favard. Le sujet : L’ANTHROPOCÈNE. Comment le designer peut-il engager les valeurs de préservation et de partage à l’âge de l’Homme ?