Volière
Corbusier VS Mies Van Der Rohe. Nous avons l’intention d’inscrire notre architecture dans une zone bien définie et bien délimitée pour reprendre cet enjeu primordiale qui est: un plan clos. Nous voulons ainsi créer une prolifération architecturale vers le haut, reprenant cet notion d’infini, de déambulations successives, de narrations dans l’architecture (dialogue entre les espaces) et d’espaces ouverts. Nos maquettes de recherche nous ont orientés vers une architecture s’inscrivant dans un milieu urbain. C’est ainsi que nous avons eu la volonté d’inscrire notre architecture dans le parc de l’orangerie, juxtaposé au zoo. En effet, nous avons pensé à une architecture pouvant accueillir hommes et oiseaux dans un même espace, fonctionnant comme une extension du zoo Cette architecture dite «perchoir» sert de repère pour les oiseaux, et de lieux de visite, d’exploration pour les individus. Entre zone urbaine et parc animalier, l’architecture fait sens dans l’espace géographique de l’Orangerie. Proposant une nouvelle déambulation dans l’espace du parc, l’installation fait résonance aux autres espaces animaliers du parc qui l’entour. Cette installation fonctionne comme un rhizome, elle se veut évolutive grâce l’agencement extensible des différentes plateformes, espace de déambulation et pilotis. Elle peut donc se proliférer dans une certaine hauteur mais ne peut dépasser son espace prédéfini (cadre).
Informations liées au projet
Ce workshop a été l’occasion d’expérimenter une méthode de conception à 4 mains. À partir de deux plans choisis dans un corpus proposé par l’enseignant, le binôme d’étudiants devra créer un projet d’espace doté d’un programme selon une procédure spécifique basée sur une série de « duels ». Les projets sont nés suite à une joute formelle. Le plateau de jeu a évolué en fonction des outils liés aux différentes étapes de conception : d’abord sur calque puis en maquette. Enseignante : Estelle Fort